Gestion des sols
Assainissement des pistes
2 | 50 | 155,000 m3 |
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Durée de travail en années | points de perçage | terres réutilisées |
Stabilité améliorée pour plus de sécurité
Dans le cadre du projet de rénovation de la piste, nous devons retirer la couche arable afin de stabiliser les bandes conformément aux exigences de sécurité de l’eisa.
La partie en bande d’une piste devrait s’étendre sur au moins 75 m à partir de l’axe de la piste et de son prolongement. Il devrait être préparé de manière à minimiser les dangers découlant des variations de la charge maximale de l’aéronef pour lequel la piste est destinée. La bande nivelée de la piste doit être correctement inclinée pour éviter l’effondrement du train avant de l’avion. La surface doit être préparée pour fournir une friction adéquate à l’avion, et il doit y avoir une capacité portante suffisante sous la surface pour éviter tout dommage. Les constructeurs aéronautiques ont déterminé que la profondeur maximale à laquelle le train avant peut s’enfoncer sans s’effondrer est de 15 cm. Par conséquent, la terre végétale existante doit être excavée, la couche de fondation compactée, un matériau stabilisant approprié ajouté, puis la terre végétale retournée et ensemencée. Deux analyses préliminaires du sol ont été réalisées afin de déterminer la composition et la qualité du sol.
Dans un premier temps, une campagne de pré-analyses a été réalisée sur 10 échantillons de forages, qui ne dépassaient pas les limites des décharges de déchets inertes de type A. Par la suite, une campagne supplémentaire impliquant une quarantaine de forages a été menée pour valider ces résultats et évaluer l’opportunité de réutiliser la couche arable. Une analyse continue a été effectuée
tout au long du projet pour garantir la qualité des sols et une entreprise accréditée a suivi les travaux. Les terres arables excédentaires non contaminées étaient ensuite déposées sur place dans une zone autorisée par les autorités compétentes, réduisant ainsi le volume de trafic et la congestion dans les décharges déjà saturées. La zone désignée pour le stockage des matériaux, des véhicules et des déchets a été sécurisée conformément aux exigences de l’Administration de la Gestion de l’Eau et de l’Administration de l’Environnement afin d’atténuer les risques de contamination des sols.
lux-Airport, en collaboration avec l’Administration de l’Environnement et l’Administration de la Gestion de l’Eau, élabore un plan d’occupation du sol pour différentes zones. Ce plan facilitera la mise en œuvre des mesures antipollution nécessaires pour assurer un environnement sain et prévenir la contamination. La qualité des sols est analysée et une restauration est entreprise pour chaque projet.
Cadastre des risques de pollution
358 | 23 | 3 |
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ha Superficie | couches | Projet à long terme |
Le projet de cadastre des sols de l’aéroport est réalisé par lux-Airport avec le soutien de l’Administration de la Gestion de l’Eau (AGE) et de l’Administration de l’Environnement (AEV). L’objectif est de cartographier avec précision les activités et équipements présents sur le site aéroportuaire qui présentent un risque pour les sols et donc pour les eaux souterraines. Nous avons rassemblé toutes les informations pertinentes afin de créer une carte évolutive du site aéroportuaire. Le site aéroportuaire est divisé en plusieurs zones définies sur la base du POS Findel. Ces zones englobent les risques potentiels de pollution tels que l’utilisation spécifique des terres, les activités menées dans chaque zone, les données historiques sur les remblais et les activités, le stockage de substances dangereuses et le réseau d’assainissement. De plus, le cadastre comprend des informations sur l’environnement naturel, telles que les niveaux des eaux souterraines, les zones protégées et les zones vulnérables. Il intègre également d’autres données comme CASIPO, des études géotechniques et des analyses pluviométriques réalisées sur site. Au total, la base de données comprend plus de 23 couches. L’étape suivante consiste à réaliser des inspections sur place afin d’identifier tous les éléments et risques potentiels. Grâce à la collaboration des différents acteurs de l’aéroport, chaque bâtiment est visité pour évaluer les risques liés au stockage de produits, d’installations et d’activités dangereux pouvant entraîner des incidents de pollution lors d’opérations anormales. Une grille d’évaluation, définie par AGE, permettra de classifier les risques et de déterminer les mesures préventives et correctives nécessaires.
Toutes les données collectées seront intégrées dans notre base de données du Système d’Information Géographique (SIG), qui sera partagée avec toutes les parties prenantes du projet.
Cet outil d’inventaire complet des risques nous permettra de mettre en œuvre des mesures préventives et d’établir un calendrier de remédiation pour différentes zones en fonction de leur importance.
Hangar Nennig
Dans le cadre de la rénovation de la station d’épuration des eaux pluviales et des eaux usées du Hangar Nennig, nous avons découvert d’anciens réservoirs de fioul enterrés, qui ont déjà été neutralisés et vont être démontés. Les sols pollués ont été enlevés conformément à la réglementation en vigueur.
Biodiversité
Préservation, promotion et amélioration
Etude de la faune
4 | 5 | 7 |
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espèces étudiées | peuplements forestiers | mois d’enquête |
Dans le cadre de l’élaboration d’un plan de gestion des espaces verts de l’aéroport, nous avons réalisé une étude de la faune aéroportuaire. Les zones d’étude sont situées à proximité de l’aéroport de Luxembourg et sont couvertes de forêts qui devront être transformées dans un futur proche car la hauteur croissante des bois va perturber la Surface de Limitation d’Obstacles (OLS) de l’aéroport. Pour assurer la sécurité du trafic aérien, la hauteur des bosquets doit être réduite.
L’enquête globale a porté sur les espèces suivantes :
Cette étude permettra de déterminer l’impact des travaux requis pour des raisons de sécurité aéroportuaire ou de nouveaux projets et de définir les mesures nécessaires pour limiter les perturbations de la faune. Les zones d’étude sont situées à proximité des sites NATURA 2000 « Grunewald » (site FFH LU0001022), « Vallée de la Syre de Moutfort à Roodt/Syre » (réserve ornithologique – LU0002006) et « Région de Schuttrange, Canach, Lenningen et Gostingen ». (réserve ornithologique – LU0002018).
Enregistrement des oiseaux nicheurs
Les études sur l’avifaune comprenaient cinq inspections, y compris l’enregistrement des aires. Au total, 52 oiseaux nicheurs et 34 colons marginaux ont été trouvés dans toutes les zones étudiées. Les oiseaux les plus communs étaient la gorge blanche, le marteau jaune, l’alouette des champs, le pipit arboricole et la linotte commune, mais nous avons également trouvé le milan royal et l’autour des palombes.
Détection des chauves-souris
Plusieurs évaluations ont été réalisées dans la zone d’étude pour évaluer le potentiel du quartier. Cela comprenait quatre parcours de détecteurs pour surveiller la présence de chauves-souris. Neuf enquêtes nocturnes ont également été réalisées. Par ailleurs, quatre opérations de filet ont été réalisées sur sept nuits pour capturer les chauves-souris. Les résultats ont montré que les pipistrelles étaient l’espèce de chauve-souris prédominante observée dans la zone d’étude. Cependant, aucune preuve de chauves-souris utilisant des dortoirs n’a été trouvée. En prenant en compte toutes les détections, le niveau global d’activité des chauves-souris peut être classé comme faible à moyen.
Inscription du Loir
The study used a variety of methods to assess the presence of dormice. A total of 70 nest tubes were deployed at strategic locations. In addition, efforts were made to search for tracks and free nests to identify potential dormouse activity. Two dormouse sightings were recorded during the study, although no significant population was observed. Dormice are small nocturnal rodents, typically reaching a maximum height of 8 cm. They are generally widespread and reasonably common in Luxembourg. However, the main threat to dormice is the loss of their natural habitat due to the clearing of woods, hedges, copses or excessive pruning. This habitat destruction poses a significant risk to their population.
WildCat Coverage
Pour évaluer la présence de chats sauvages, une enquête approfondie a été menée. Quatorze caméras pour chats sauvages ont été déployées entre avril et septembre 2021. Au cours de cette période, quatre cas de chats sauvages phénotypiques ont été enregistrés dans les images capturées. Ces images représentaient ce que l’on pensait être un animal sub-adulte. Cependant, en raison du faible taux de détection, il n’est pas certain qu’il existe un site de reproduction à proximité. En comparaison, l’activité des chats sauvages dans la région s’est avérée faible.
L’activité des chats sauvages à l’aéroport était également relativement faible. Cela peut être dû aux niveaux constamment élevés de pollution sonore et lumineuse provenant de l’aéroport et des routes environnantes, qui peuvent dissuader la présence de chats sauvages.
Biodiversité
Plus d’abeilles à l’aéroport
24 | 296 KG | 700 |
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RUCHES D’ABEILLES À L’AÉROPORT | RÉCOLTE DE MIEL EN 2022 | HA BIO-SURVEILLANCE PAR LES ABEILLES |
Depuis 2019, en collaboration avec l’ANA, lux-Airport a installé 4 ruches au pied de l’antenne de l’aéroport. Cette collaboration a permis de récolter 88 kg de miel en 2019, et 120 kg en 2020. 2021 a été une année moins fructueuse, avec une seule récolte de 30 kg en été en raison de conditions climatiques défavorables : L’hiver n’a pas été froid mais très long et le printemps n’a pas été particulièrement chaud, mais très pluvieux, ce qui a fortement affecté la floraison.
En 2022, l’engagement de lux-Airport pour la préservation et le développement des colonies d’abeilles prend une autre dimension avec l’installation de 20 nouvelles ruches. Ces ruches sont réparties sur deux sites propices à la tranquillité et au bon développement des colonies d’abeilles.
Dix de ces nouvelles ruches ont été installées dans un espace vert devant le nouveau siège de Cargolux. Cet espace est entièrement dédié à la promotion de la biodiversité. On y trouve des haies benjes pour les oiseaux, des prairies fleuries, des murs de pierre pour les reptiles et des hôtels à insectes. Les dix autres ruches ont été installées dans un espace vert en retrait de la piste et proche de la forêt. Les deux nouveaux sites sont gérés chacun par un apiculteur professionnel :
- Un chalet pour les abeilles dans le zone Landside
- Hunnegkescht dans la zone Airside
L'une des ruches sera "connectée", c'est-à-dire équipée de capteurs permettant de connaître différents paramètres de la ruche tels que la température, l'hygrométrie, le poids et la pluviométrie, et ainsi non seulement de satisfaire notre curiosité mais aussi et surtout d'assurer la bonne santé des abeilles.
BIOSURVEILLANCE ET ABEILLES
En plus de contribuer activement au développement de la biodiversité sur le site de l’aéroport, les abeilles nous aideront également à surveiller la qualité de l’air et du sol dans un rayon de 2 km. En effet, une campagne de biosurveillance utilisant le pollen d’abeille a été mise en place avec la société Beeomonitoring.
Les abeilles, en tant que « drones naturels », collectent le pollen et le nectar. Ces derniers, utilisés comme bio-indicateurs, permettent d’effectuer des prélèvements quotidiens et continus grâce à des pièges à pollen installés sur certaines ruches. Pas moins de 8 milliards d’échantillons sont prélevés chaque année sur une surface de 700 ha : aucune technologie ne permet d’ atteindre un tel chiffre !
Ces campagnes sont menées d’avril à octobre. Des échantillons de pollen de 100 à 200 g sont collectés 4 fois au cours de la saison. Le pollen ainsi prélevé ne crée pas de situation de pénurie pour les abeilles, car il ne représente que 0,3% de leur récolte totale.
Grâce à ces sentinelles naturelles, nous serons en mesure de détecter et d’analyser la présence ou l’absence de quelque 25 pesticides et polluants divers, tels que les métaux lourds, les HAP et les PFA. Cette biosurveillance permet également de connaître la diversité de la flore présente sur le site de l’aéroport, d’analyser le risque posé par chaque espèce, de catégoriser les différents habitats et d’estimer les carences spécifiques et périodiques de la faune et sa qualité nutritionnelle pour l’ensemble de l’écosystème.
Les résultats de cette biosurveillance permettront ensuite de mesurer l’impact de nos actions d’amélioration sur la faune locale et sur l’environnement de l’aéroport, notamment l’impact de la gestion des espaces verts ou des projets de réhabilitation.
ANALYSE DU MIEL
C’est principalement par l’arôme que le consommateur évalue la qualité du miel. Il existe cependant des critères mesurables permettant d’évaluer la qualité du miel :
Concentration de HMF
lux-Airport & ANA Honey printemps et été 2020 : 1 mg / kg été 2021 : 1 mg / kg
Le HMF est un composé chimique résultant de la dégradation du fructose (sucre) et constitue donc un très bon indicateur de la dégradation du miel. Nulle au départ, sa concentration augmente avec le temps et en fonction de la température. La teneur en HMF (hydroxyméthylfurfural) reflète donc l’âge et l’évolution de la température du miel. Le miel naturel qui a été récolté et qui n’a pas particulièrement été chauffé, ne contient pas plus de 5 mg de HMF par kg. Pendant le stockage du miel (à température ambiante), la concentration en HMF peut augmenter d’environ 5 à 10 mg / kg par an.
Le miel ne doit pas avoir une teneur en HMF supérieure à 80 mg / kg. Ce chiffre élevé s’explique par la nécessité de prendre en compte l’ensemble des miels produits dans le monde (teneur en HMF très élevée pour les miels tropicaux). Dans l’Union européenne, le niveau maximal de HMF a été fixé à 40 mg / kg. Toutefois, ces taux élevés se rencontrent presque exclusivement dans les miels provenant des grandes filières de conditionnement. Les miels vendus directement par les apiculteurs dépassent rarement 10 mg / kg et presque jamais 20 mg / kg.
Indice de saccharase ou amylase / diastase
lux-Airport & ANA Honey printemps 2020 : 46,4 dz été 2020 : 32,4 dz été 2021 : 31,5 dz
Le miel contient des enzymes. Leurs quantités varient en fonction de l’origine botanique et de l’intensité du miel. Les enzymes présentes dans le miel sont la sucrase (ou invertase) et la diastase (ou amylase). Elles sont très sensibles à la chaleur et au vieillissement. Elles fournissent des informations plus précises que le HMF sur les chocs thermiques auxquels le miel a été exposé. La diastase est plus résistante à la température que la sucrase. Ces données sont le signe d’un traitement correct et de la fraîcheur du miel.
Humidité
lux-Airport & ANA Honey printemps 2020 : 16,8 %. été 2020 : 16,2 %. été 2021 : 16,3 %.
L’humidité est l’une des caractéristiques les plus importantes du miel, car elle joue un rôle clé dans sa qualité et sa conservation. Elle intervient dans la viscosité, la cristallisation, la saveur et la fermentation du miel. Les normes légales autorisent un taux d’humidité allant jusqu’à 20 % , mais seuls les miels dont le taux d’humidité est inférieur à 18 % se conservent bien. Trop sec (moins de 16,5 %), le miel ne libère plus ses arômes de manière optimale. Il colle au palais et assèche la bouche.
La teneur en eau du miel provient principalement du nectar mais peut être influencée par de nombreux facteurs, notamment le moment de la récolte, le taux de remplissage des rayons de la ruche, les conditions de stockage (avant la mise en pot), les conditions météorologiques et le moment de la récolte.
Sucres
lux-Airport & ANA Honey printemps et été 2019 : indice fructose 1,1 / glucose
L’analyse du sucre est importante car elle permet de confirmer que le miel n’a pas été « frelaté » avec du sucre de cuisine (saccharose) – il ne peut en contenir que des traces infimes. En fait, le nectar ou le miellat contient de grandes quantités de saccharose. Il faut laisser aux abeilles le temps de travailler le miel afin que le nectar et le miellat se transforment en fructose et en glucose.
Le rapport fructose-glucose permet d’évaluer la vitesse de cristallisation. Un indice F/G inférieur à 1,05 entraînera la cristallisation du miel, souvent en moins d’un mois. Entre 1,06 et 1,45, il se cristallise en l’espace de 2 à 12 mois. Avec un indice F/G supérieur à 1,45, le miel restera liquide pendant au moins un an.
Les échantillons analysés sont conformes aux dispositions légales de la version actuelle de l’ordonnance sur le miel pour le miel de table. En plus de ces analyses « normales » de la qualité du miel, nous avons décidé d’examiner la présence de métaux lourds dans le miel. Aucune trace mesurable n’a été détectée.
ABEILLES ET AVIONS … UN PROBLÈME DE SÉCURITÉ ?
L’interaction entre les abeilles et les avions suscite peu d’inquiétudes sur le plan technique : en cas de collision avec un avion, l’abeille est évidemment perdante. Toutefois, on a pu observer récemment des incidents d’essaimage. Il s’agit d’un phénomène naturel qui se produit lorsqu’une seconde reine quitte la ruche à la recherche d’un nouveau foyer et qu’une bonne moitié des abeilles de la ruche la suivent.
Lors d’un incident de ce type, un essaim entier d’abeilles a choisi de se nicher dans un moteur d’avion en Afrique du Sud. Leur arrivée a paralysé les opérations de l’aéroport, et il a fallu faire appel à des experts pour retirer l’essaim du moteur en toute sécurité. Mais ici au Luxembourg, le risque que cela se produise est minime car il n’y a que des exploitations apicoles à proximité immédiate et nos apiculteurs contrôlent l’essaimage de leurs ruches.
LE TRAVAIL DE L’APICULTEUR
De mars à septembre, l’aéroport de Luxembourg accueille un nouveau métier, celui d’apiculteur. Il calme les abeilles avec de la fumée de bois lorsqu’il doit contrôler les essaims et leurs couvées. Après avoir ouvert la ruche, il enlève délicatement les cadres et, de son œil averti, vérifie si tout va bien ou si la ruche a besoin d’aide.
L’équipement de l’apiculteur se compose pour l’essentiel d’une tenue adaptée, conçue pour empêcher l’abeille curieuse de pénétrer dans les manches ou les poches et de s’y coincer, ce qui peut souvent se solder par une piqûre. Un enfumoir à abeilles est également nécessaire pour les calmer et pour ouvrir la ruche et manipuler les cadres en toute sérénité. Un miel doux et doré viendra récompenser l’apiculteur pour sa surveillance et ses soins attentifs.
02 / ARRÊT DU GLYPHOSATE
LA MAÎTRISE DES MAUVAISES HERBES EST UNE NÉCESSITÉ À L’AÉROPORT. LA RECHERCHE D’UNE ALTERNATIVE AUX DÉSHERBANTS CLASSIQUES A ABOUTI À UNE SOLUTION SIMPLE : LA CHALEUR.
Le principe du désherbeur thermique est de créer un choc thermique de 1 400°C pendant une fraction de seconde sur la surface aérienne de la plante. Le but n’est pas de brûler la mauvaise herbe en soi, mais de lui donner un coup de chaleur momentané qui entraînera son dessèchement et sa mort dans les deux jours. Il s’agit d’une solution pratique et écologique car aucun produit chimique n’est utilisé lors du désherbage.
En 2016, Ripagreen® a remporté le Grand Prix de l’innovation dans la catégorie « développement durable » à Salonvert, le plus grand salon français des espaces verts et des paysages. Le kit Ripagreen et son système unique de diffusion de chaleur ont séduit le jury. Cette méthode consomme moins d’énergie tout en étant plus rapide et plus performante. Pour être parfaitement efficace, elle nécessite toutefois une grande connaissance des variétés de mauvaises herbes, de leur résistance et de leur cycle de vie.